Par Olivier
Vous pouvez désormais trouver sur ce site un bon nombre de textes sur ce merveilleux outils qu'est l'Ancrage. Parfait.
Théories, applications avancées...mais très peu d'exercices pratiques pour apprendre à l'utiliser "en situation".
Je vous propose d'y remèdier.
Etape 1:
Pour commencer, le plus simple est d'apprendre à reconnaitre les automatismes de vos proches ou de ceux que vous connaissez.
En réfléchissant un peu, vous devriez sans peine trouver le moyen de faire réagir conformément à un objectif prévu à l'avance une dizaine de personnes de votre connaissance en fonction ce que vous savez d'elle ou pouvez déduire d'une observation simple.
Alors ne vous contentez pas de la savoir. Faites-le.
ex:
Projet:
- Je vais faire faire ceci à Untel.
- Je vais changer l'humeur à Unetel.
- Je vais obliger machin à me rendre service.
- Je vais faire changer d'avis machine...
Rien de compliqué. Commencez par sélectionner des personnes qu'il sera facile de faire réagir dans un sens précis déterminé à l'avance par vous.
Vous verrez qu'il y en a pas mal...
Vous avez appris à utiliser et repérer les ancres préexistantes chez les personnes.
Mieux, vous avez pris confiance en vous.
Il est temps d'aborder l'étape suivante
Etape deux:
Entrainement à l'ancrage physique (Kynesthésique), verbal (auditif) et visuel.
Une fois encore, c'est très simple. Vous devez 'marquer' un évenement correspondant à un 'pic émotionnel (excitation, surprise...) de façon à pouvoir recréer ce pic à volonté.
Pour ce faire, vous pouver sois profiter d'un évennement, soit créer vous même ce pic émotionnel (en racontant une histoire palpitante ou intrigante, par exemple)
Cependant, ne cherchez pas à obtenir un résultat complexe. Chercher simplement à obtenir une réaction simple et visible.
Ex d'ancrage auditif:
L'anecdote suivante est de Derren Brown. Il discute avec un pote fumeur de sa première cigarette. Il demande ce que le fumeur ressentait alors. Il insiste pour obtenir des détails et en rajoute sur sa propre expérience (nausée, dégoût...) et demande à l'autre d'en rajouter une couche.
A chaque fois qu'il évoque et aborde une sensation désagréable, il pianote sur la table. Plus la conversation avance, plus les anecdotes entre dans les détails, plus il pianote.
Il change alors de conversation. Dix minutes plus tard, son pote s'allume une clope. derren tapote alors la table l'airt de rien...et son pote à une violente nausée et crache sa clope.
Ex d'ancrage visuel
Cette anecdote figure dans un des recueils des créateurs de la PNL. Lors des stages de formation, il y a toujours une personne qui éternue. Ou alors un complice fait semblant. Le speaker lève alors son stylo, puis le baisse. Au bout de quelques éternuments, le speaker n'a plus qu'à lever son stylo pour que spontanément des personens se mettent à éternuer dans le public...
Ex d'ancrage Kynesthésique.
Ca, c'est uen expérience personelle. Expliquez à un pote à quel point vous avez faim. A chaque "P..., j'ai la dalle", vous lui tapotez l'épaule pour bien souligner vos propos. Emmerdez le gentiment à 2 ou 3 reprises avant d'aller effectivement casser la croute.
Plus tard, alors que vous allez passer devant un magasin d'alimetnation (boulangerie..) ou un distributeur automatique, tapotez lui l'épaule en lui parlant d'une chose quelquonque... S'il achète subitement un truc à manger, c'est gagné.
Le but est d'obtenir une réaction prévue, facile à identifier (et si possible amusante).
Cherchez à faire le plus simple possible, sur le plus grand nombre de sujet possible.
Entrainez vous 'sérieusement'. Amusez-vous. Nous allons aborder les états de "haute performance" prochainement.
En attendant, pour les plus impatients, voici un petit exercice pratique que je vous conseille d'aprendre à maitriser à la perfection.
Dans son 'Petit traité de manipulation à l'usage des honnètes gens', Joules nous parle du 'Pied dans la bouche', intéressante variante de l'Amorçage (Voire mon article 'Un peu de psychologie sociale')
Le principe est extrèmement simple: une personne qui a été ammené à être aimable avec vous à tendance à rester aimable, même si a priori elle vous était hostile (Principe de cohérence)
=> Repérer une personne qui fait la gueule derrière son guichet, dans la rue...et allez l'aborder pour lui demander un renseignement en vous efforçant d'être incroyablement aimable, chaleureux et souriant.
Si elle sourit et se détend, vous marquez un point.
Si la prochaine fois que vous la croisez elle vous salue avec le sourire, vous avez gagné.
Avant de passer à l'étape suivante, vous devriez
- Avoir dressé une liste d'une dizaine de personnes que vous avez fait réagir conformémént à leur ancrages personels. (Facile)
- Avoir pratiqué le 'pied dans la bouche' avec succès auprès de quelques personnes à priori rébarbatives (assez facile)
- Avoir réussi à poser quelques ancres auditives, kynesthésique ou visuels aux effets facilements vérifibles. (amusant, mais pas toujours évident)
Je n'ai pas encore parlé de l'auto ancrage. Bien que plus facile à mettre en place, je préfèrai y venir après l'expérimentation 'dans la rue' pour ne pas en faire un exercice auquels les débutants resteront accrochés, remettant toujours à plus tard leur expérimentation sur autruis.
C'est un plus. Cela sert à amplifier vos dispositions naturelles, à les faires briller à volonté.
Pas à remplacer la vraie expérience.
Etape trois
Ancrage d'un état de haute énergie (reprise d'un de mes anciens post)
Citation:
Citation:
J'ai voulu tester les points d'ancrage (notamment pour la confiance et l'énergie
Bonjours Very Happy Est-ce que tu te souvient d'un moment ou tu étais incroyablement bien dans ta peau ?
Peux être après avoir fais du sport... Comme marquer un but à la toute fin d'une partie.
Ou encore recevoir un compliment d'une personne que tu respectes et apprécies !
Ou la fois ou une de tes actions, de tes remarques a été applaudi.
Tu te souviens de ce que tu ressentais à ce moment là ? Le coeur qui battait, la chair de poule, le profond bien être, la fierté légitime...
Ferme les yeux.
Tu revois le visage heureux de ceux qui étaient là avec toi? Tu entends leur voix qui résonne, leurs cris qui te font vibrer et tu joint ta voix à la leur, ta joie à la leur, de plus en plus fort. De plus en plus puissant. De plus en plus agréable.
Alors que cette scène s'amplifie dans ton esprit, referme lentement ton poing gauche, et appuie avec 4 doigts sur ta paume.
Plus tu appuis, plus la scène de vient réaliste, brillante, éclairée, plus leurs voix sont fortes, plus tu perçois ton coeur qui bat, ta respiration, ton bien être. Tu souries
Puis dé-serre le poing. La vision s'estompe un peu. Les lumières deviennt moins nettes, les voix plus éloignées, les couleurs s'estompent. Ton sourire diminue.
Referme alors doucement le poing. Ta vision reprend de plus belles, les sensations s'amplifient et déferlent, encores plus nettes, plus brilantes, plus agréables. Ta respiration s'accélère, ton coeur se remet à battre plus vitte.
...
Répète cet exercice (va et vient synesthésique) 4 ou 5 fois avant de t'étirer comme un chat. Si tu le pratiques 2 fois par jour pendant quelques jours, tu vas avoir une ancre d'une puissance surprenante à ta disposition quand tu refermes ton poing gauche.
Bonne journée Cool
Avant de poursuivre, permettez-moi de vous raconter une petite annecdote.
On fait tout un foin autours des ancrages, mais c'est un processus tout ce qu'il y a de naturel que nous employons en permanence.
Par exemple, avez vous déja rêvé d'être invisible ?
Et bien, j'ai une bonne nouvelle. Vous l'êtes pratiquement chaque jour. Dès que vous tentez de traverser une route en dehors d'un passage hautement signalisé.
Non, vraiment, les automobilistes ne veulent pas vous voir. En général, quand on traverse, non seulement la majorité des voitures ne ralentit pas, mais certaines modifient à peine leur route pour ne pas vous écraser...
Pour ceux d'entre nous qui sont automobilistes: vous vous souvenez des piétons que vous avez vu traverser la route cette semaine (sauf canon ou ceux qui vous ont fait peur) ?
Quant on traverse, 7 voiture sur 10 ne ralentissent même pas (sauf au dernier moment)
Mais il existe une façon simple de créer chez eux le réflexe de ralentir.
Vous ne voyez pas ? C'est pourtant simple: leur faire un signe de la main.
D'un seul coup, vous vous mettez à exister. A la microseconde ou leur esprit perçoit une tentative de communication, vous apparaissez dans leur champ visuel. Ce bref moment de familiarité suffit à vous ranger dans la catégorie des relations sociales et non des objets dérangeants qui l'empèchent d'avancer à sa guise.
9 voitures sur 10 ralentissent, se dévient, et si vous regardez bien vous pourrez voir que la plupart des conducteurs ont maintenant le sourire.
Etonnant, non ?
Avec le temps et l'expérience, on peut s'amuser à pratiquer l'auto ancrage en 'invoquant' des parties de soi mêmes aux caractéritiques et qualités premières différentes.
Il est alors amusant de noter à quel points leurs perceptions du monde et leurs capacités d'actions sont différentes, non seulement entre elles, mais de votre personalité 'de base'.
J'ai par exemple dévellopé deux Archétypes pour m'aider
- L'Etudiant, une personalité analytique, hypermnésique, capable d'un grand détachement.
- Le Hableur, une personalité hypersociable, empathique mais dominante, grand tchatcheur devant l'éternel.
Je les invoque pour me donner un coup de main en cas de besoin. Ce ne sont pas des Sauveurs extérieures. Ce sont des parties de moi ayant affiné des caractéristiques utiles, mais que je ne souhaite pas voir dominer mon quotidien en permanence.
Car je n'ai pas envie d'être 'analytique' ou 'empathique' en permanence.
Mais cela nous éloigne de notre petit programme de formation.
Etape quatre:
Après avoir appris à Ancrer ou à repérer les Ancres 'naturelles', et vous être amusé, il est temps d'apprendre à faire quelque chose d'utile de cette capacité.
Par exemple utiliser cette capacité pour convaincre émotionellement autruis.
Dans l'article suivant, http://www.frenchtouchseduction.com/board/le-choix-illusoire-ancrage-visuel-simple-vt14726.html je rapelle une utilisation pratique de l'ancrage dans le processus d'influence.
L'exemple de l'article est un peu complexe.
Simplifions le ici.
- Vous donner le choix à une personne entre deux opportunités.
- En les décrivant, vous mettez dans l'un des choix une ancre négative, et dans l'autre une ancre positive.
- Vous laissez alors l'autre choisir.
=> Si il/elle chosit le choix dans lequel vous aviez mis l'ancrage positif, vous avez gagné.
=> Répétez cet entrainement du 'choix illusoire' sur un nombre suffisant de personnes pour maîtriser et affiner le processus.
Qui plus est, une personne qui pense avoir choisi se tient beaucoup plus ferment à son 'choix' qu'elle ne le ferait en fonction de la simple valeur du choix en question (persistance de l'Engagement)
Citation:
Je ne comprend rien à l'exercice n°1.
Et vous ?
Avant de songer à utiliser des techniques, nous devons faire appel à notre expérience.
Nos proches, nos familles, tous les gens que nous fréquentons ont des automatismes dont nous connaissons le processus de déclenchement. Même de parfaits étrangers en ont d'utilisables (cf: le signe de la main en traversant)
Je pourrai parler de passer d'une pensée systémique à une pensée heuristique, mais j'ai choisi de faire simple et de rester concret.
Avant d'appendre à installer et à utiliser des Ancres, je vous propose d'apprendre à repèrer et utilsier les Ancres qui existent 'naturellement' chez nos contemporains.
Les Ancres générales, les Ancres spécifiques...
Le 'Pied dans la bouche' est une merveilleuse utilisation d'Ancre générale préexistente. Nous sommes pour ainsi dire formaté pour être aimable, quels que soient nos sentiments présents, avec une personne vraiment sourirante et chaleureuse qui nous salue à propos.
Mais avant d'en arriver là, je voulai vous faire prendre conscience du nombre de déclencheurs spécifiques que vous connaissez dans votre entourage.
Projet:
- Je vais faire faire ceci à Untel.
=> Mon oncle (divorcé) est un don juan qui se néglige? Je lui dit que la petite voisine en pince pour lui...et le voilà parti changer de coupe, de garde robe et se remettre au sport...
- Je vais changer l'humeur à Unetel.
=> Estelle est dans son habituelle déprime post examen ? Demandez lui de vous expliquer un point de cour difficile, et elle s'enthousiasme de nouveau...
- Je vais obliger machin à me rendre service.
=> J'ai un collègue fainéant qui traine toujours des pieds pour accomplir ce que je lui demande. Je viens le prévenir en catiminie qu'il va être surveillé aujourd'hui..il est tellement content d'échapper au blâme qu'il va me rendre un petit service avec le sourire...
- Je vais faire changer d'avis à machine
=> Françoise ne veut rien avoir à faire avec l'informatique ? Je m'arrange pour lui faire découvrir qu'une de ses idôles à rencontré le grand amour sur Internet. Et elle va se ruer sur les sites de Chat...
Après queqlues essais, essayez d'accomplir un 'Grand Chelem': faites-vous une liste de personnes que vous ferez réagir conformément à ce que vous savez d'eux.
C'est sur ce genre d'expérience que vous apprendre à ancrer.
Pour aller plus loin sur les 'Ancres générales' (je devrai plutôt parler des automatismes sociaux')
Robert Cialdini dégage six grands mécanismes et automatismes, que l’Homme a intégré inconsciemment au fil des millénaires de vie sociale, pour vivre en harmonie avec ses semblables et pour survivre dans un monde hostile :
La réciprocité : la règle sociale veut que l’on paye en retour un service reçu d’autrui, pour ne pas passer pour un profiteur.
L’engagement et la cohérence : une fois une décision prise, nous respectons nos premiers choix, par principe de cohérence et par économie de réflexion, même si elle va à l’encontre de nos propres intérêts.
La preuve sociale : nous calquons très souvent notre comportement sur celui des gens qui nous entourent et utilisons les autres comme référence.
La sympathie : nous sommes plus facilement influençables par des gens qui nous ressemblent ou prétendent être comme nous et aimons ce qui nous est familier.
L’autorité : l’humanité obéit facilement à une autorité car elle aime être rassurée, que l’on réfléchisse et fasse des choix à sa place, en référence à l’époque idéalisée de l’enfance.
La rareté : ce qui devient rare a plus de valeur à nos yeux et nous sommes habités par la peur de passer à côté d’une bonne occasion.
Une autre petite anecdote Erciksonienne illustrant l'utilisation des automatismes.
Le jeune Erickson vivait à la campagne. Il fut un jour intrigué par un attroupement: un groupe de cow boys ne parvenaient pas à faire entre un veau rétif dans un enclot.
Plus ils tiraient, plus le veau resistait et reculait. Le petit Milton demanda alors de prendre les choses en main.
Tout le monde se marre, mais on lui laise le champ libre.
Le petit gars s'approche alors du veau, fait le tour, lui attrape la queue et commence à tirer dessus comme pour l'ammener vers l'arière loin de l'enclot.
Le veau obstiné décide alors de résister ... en avançant tout droit vers l'enclot, puis en passe l'entrée pour contrarier les efforts apaprents du gamins...
Etape 5: Utiliser les automatismes sociaux
Ce sont les rouages les plus facilements accessibles de la machine sociale. Si vous avez un peu pratiqué, vous avez constaté à quel point il est simpe de déclencher certains automatismes de vos contemporains.
Le problème que vous avez du rencontré est qu'en fait, vous essayez plutôt de ne PAS déclancher la plupart de ces automatismes.
Le grand père facilement colérique, la voisine qui vous tient le pied pendant une demi heure pour vous parler de son hernie, l'alcoolique...
Tout l'art de l'utilisation des ancrages sociaux consiste à savoir orienter ce qu'on provoque, tout comme le jeune Erickson orientait son veau en lui tirant sur la queue...
En résumé, il faut créer une tension. Une tension qui ammène l'autre à aller dans la direction qui vous intéresse
Sois parce que c'est la voie de moindre résistance (il est plus facile de faire ce que vous dite que l'inverse). (logique d'inclusion)
Sois parce qu'il est valorisant de faire ce que vous dites en raison même de la difficulté(affronter chaque difficulté étant perçu alors comme un renforcement) (logique d'exclusion)
La réciprocité :
Si vous avez un jour eu le malheur d'accepter un petit cadeau (ex: une fleur) d'un quémandeur, vous avez du constater à quel point il est ensuite difficile de leur dire non, même si vous savez que c'est une arnaque.
Mais le plus amusant, c'est qu'ammener quelqu'un à vous rendre un petit service peut être considéré comme une réciprocité, car l'autre est en général tout heureux de vous avoir rendu service.
Demandez par exempel très politment quelle heure il est à une personne, pusi un euro pour prendre votre bus...vous verrez vite la différence avec le fait de demander de but en blanc un euro...
La réciprocité rejoint donc vite l'escalade d'engagement classique.
Vous pouvez sans doute me citer un contre exemple très connu: le verre offert aux filles qui ne les fait nullement tomber dans votre lit.
Ce n'est cependant pas une exeption du principe de réciprocité, mais un cliché. La plupart des filles s'y attendent tellement qu'ellse ne s'y sentent guère lié. En fait, elles utilisent cela comme une escalade d'engagement ... envers vous !
Le nombre de mecs qui se laissent traiter comme de la merde par la première fille venue auquels ils ont offert une verre est hallucinant.
En se conduisant comme une garce, la fille fait son choix: "Ce mec est facilement manipulable, pas beaucoup de fierté, a t'il un autre intéret...". Au mieux, c'est elle qui a le pouvoir.
Certains conseillent de ne jamais payer un verre à une nana, quel que soit le prétexte...
La stupidité des demi mesures ne se compare qu'à celle des mesures absolues... Cool
Il n'y a pas de règles absolues en drague. La drague est l'art de profiter des opportunités. Et de les provoquer.
Hier, dans un bar
- (Elle) Tu m'offres un verre ?
- (Moi) Avec plaisir... mais tu m'offres le prochain Cool
- (Elle) Okay Very Happy
Certes, j'aurai pu utiliser la réplique 'classique' (nan, c'est toi qui m'en offres un). Mais au train ou vont les choses, elle sera bientôt aussi connue que le "je vous offre un verre mademoiselle".
La fille en question s'est vite mis à jouer les chieuses. Question d'habitude, sans doute... sans me démonter, je lui lance gentiment.
- Houlà, t'es trop casse couille; j'ai plus envie que tu m'offres à boire..je vais me casser, je crois.
Sa machoire tombe, elle se confond en excuse et me paie à boire...
En alternant entre le retrait et l'intéret pour ses propos, je suis en train de tirer la queue du veau...
Exercice: Tout simple. Rendez un petit service et demandez un service engageant mais facile à rendre à une dizaine de personne.
Le plus amusant est que les personnes qui vous ont rendu un petit service ont tendance à vous trouver nettement plus sympathique et intéressant que la moyenne... et seront égalemetn plus aptes à vous écouter et à vous aider dans le futur.
Voici comment transformer une ancre sociale générale en une ancre personelle vous concernant.
L'engagement et la cohérence:
C'est peut être la plus connue des techniques d' automatisme social (à part "je vous paie un verre...") mais à la différence de cette dernière, elle marche plutôt bien.
En matière de séduction, cela consiste à faire faire à l'autre de petit pas, dans l'acceptation (Leading) et dans sa propre démarche de séduction.
Si une fille accepte de vous parler, elle est déja quelque part d'accors pour entammer un début de relation. Si elle accepte de sortir, elle est d'accors pour passer une bonne soirée. Si elle passe une bonne soirée, elle voudrait bien la rendre plus agréable encore...
C'est ce que Ross Jeffrey appelle 'tirer la ligne' (pècher). Bien sûr, si on tire trop fort (si on est lourd, maladroit, empoté, trop empressé ou si on laise trop 'filer la ligne'... votre 'poisson' casse la ligne et se barre...
C'est véritablement le B.A. BA. : tirer la ligne progressivement. Augmenter doucement l'intesité. Ne la diminuer que pour mieux la relancer par la suite.
Cela ammène souvent au parcours classique: RDV+ bouffe+danse+dernier verre... C'est un cliché. Et alors ?
Si vous sentez que ça marchera auprès d'une fille (et que vous avez les moyens de vous permettre ce genre de soirée vraiment pas gratuite) pourquoi vous en priver ?
Certaines filles ont besoin de ce genre de cliché pour se 'mettre en train'. D'autres se foutront bien de votre gueule en en profiterotn pour s'amuser gratis.
Les 'vrais' dragueurs ont souvent genre de soirée en horreur. Trop couteux pour un résultat qui n'est pas assuré. C'est vrai. Mais combien d'entre nous sont nés à la suite d'une soirée dans ce genre ?
Je ne fait pas ici la promotion de la 'soirée classique'. Je me borne à faire remarquer une évidence: une soirée 'classique' qui se passe bien est un pur exemple d'escalade d'engagement.
(La fille s'est faite belle pour vous, elle acepte d'être guidée vers un endroit 'spécial' ou se renforcera un moment d'intimité, des contacts physique se nouent (danse, Kino...), vous la faite rire (elle baisse ses défenses), vous lui faite oublier tout le reste...)
Une façon moins 'classique ' d'utiliser l'engagement et la cohérence est d'afficher des valeurs élevées (Having High Standarts _ SwinggCat).
Même la fille la plus timide rêve d'aventure, de risque. Si on le lui rapelle (baratin, Cold Reading, Lignes de la main...) elle acquiessera et fera tout pour s'y tenir face à vous. Si on la met au défi sur de petites choses (ou plutôt si on prétend qu'une petite chose est un défi) elle le franchira sans encombre, s'étonnant même (se grisant) de sa propre audace.
Et les petites choses préparent les grandes (voire 'Pied dans la porte' et 'Porte au Nez' cf Psychologie sociale)
L'intéret de cette 'qualification' (cf SwinggCat) c'est que c'est finalement la fille elle même qui concoure à sa propre séduction par vous, car plus elle avance et franchi des étapes, plus elle est excitée par sa propre audace...
La preuve sociale:
L'autre jour, en partant m'acheter de quoi fumer (sale habitude) , je passe devant le bar branché du coin. Après une journée de rude labeur par une température sub saharienne, je suis mal à l'aise devant mes vètemetns collants et informes (survèt'), sans doute huileux comme un beignet, pas rasé, et pour tout dire d'une humeur de chiotte.
Bref, pas séduisant pour deux sous.
Sur le trottoir, un troupeau de d'jeuns branchés dégorgeant d' étudiantes entre l'ivresse et le snobisme. Je traverse leur masse compacte tel un lépreux portant un tshirt du front national dans une soirée du MRAP.
Et alors que j'ai presque traversé le flot impétueux et soigneusement coiffé au gel, une voix tonitruante m'appelle par mon nom.
Un type que j'avais connu il y a des années se met à hurler que je suis le gars le plus génial qu'il ait rencontré (?) et vante mes multiples qualités auprès des jeunes filles qui l'accompagnait.
Lesquelles commence à me regarder avec une déférence mélée d'interrogation.
Immédiatement, mon attitude change (grosso modo, pour me la jouer artiste peintre ressortant de son atelier, archétype valorisant mon apparence négligée)
Je me la joue détachée pour amplifier les compliments de mon camarade (dont j'ignore le nom !), lance une pique et commence à jouer avec les deux filles qui m'appellent 'maître'...
La foule grossit autours de nous. Attiré par les cris de mon camarade, impressioné par l'intéret que deux mignonne m'accorde, des gens que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam s'attroupent autours de nous ce qui renforce encore mon aura pour le moins atypique
Une fille apparait alors (se demandant manifestement si Tom Cruise est en train de passer par là), bloque sur moi, et devant la déférence du public me demande ce que je fais dans la vie.
Je me retourne vers elle, la regarde goguenard comme si c'était évident, et lui rétorque que je ne lui répondrait que si elle me paye un verre...
La fille part immédiatement ne chercher une verre. Mon vieux nouveau pote recommence à me porter aux nues. Tout le monde rit avec moi.
Plus on me porte de l'intéret, plus de nouvelles personnes arrivent, plus les personnes avec qui je discute me manifeste de l'interet. C'en est presque gènant... Le contraste est surréaliste.
Ayant rendez-vous plus dans la soirée, je suis parti comme un Prince marchant sur des nuages, avec quelques numéros et de bons plans pour des soirées à venir.
200 mètres plus loins, la marchande de tabac m'a regardé comme un lépreux quand je suis entré dans sa boutique, a reniflé deux fois et a immédiatement prit un air dégouté.
Y a des jours comme ça...
...
La preuve sociale est peut être la moins évidente des techniques à mettre en oeuvre. Elle demande soit un complice (wing) soit une travail de longue haleine.
Elle est très puissante car nous ne sommes en général pas conscients du point auquel notre vision du monde et des gens est influencée par le(s) groupe(s) auquels nous appartenons.
Mais c'est peut être notre 'ancrage' réactif le plus fondamental.
EXERCICE:
Se créer une légende qui vous précède, cela peut prendre un certain temps.
Et tout le monde n'a pas un bon wing sous la main.
Par contre, chacun est capable de devenir l'ami du patron, des serveurs et des habitués dans un petit bar sympa.
Choisissez un bar jeune, branché et sympa (dans vos moyens).
Fréquentez le. Soyez souriant. Laissez de petits pourboire. Engagez la conversation avec les habitués. Sur tout et rien. Ne soyez pas un pigeon, mais payez votre tournée de temps en temps. Apprenez le nom des gens. Quand vous connaissez le nom de tout le monde, tout le monde connait votre nom.
Quand vous y aborderez des filles de passage:
1. Vous y serez à l'aise, car vous y êtes 'comme chez vous'.
2. Vous bénéficiez du soutient des 'gens importants' du bar, donc vous devez sans doute avoir de l'intéret à être fréquenté.
3. Vous êtes visiblement connu, donc vous cassez le côté toujours un peu inquiétant du mec seul qui aborde les filles.
En fait, c'est un peu ELLES qui pénètrent sur votre territoire.
Petit break dans la progression: Ancrage inhabituel
Je ne crois pas spécialement dans les 'Opener'. Pour moi, ce sont de simples prétextes pemettant d'entrer (d'où leur nom d'ailleur)
Pas la peine de se prendre la tête avec, sauf si l'on veut s'amuser.
Pourtant, je viens d'en découvrir un utilisant la Double Contrainte pour faire de vous l'obsession d'une demoiselle...
Si vous ne connaissez ps le terme, c'est une pratique vraiment pas thérapeutique qui fait pèter un plomb aux gens. Cela crée litteralement un 'bug informatique', avec au minimum de l'émotion et au pire..enfin...
Un exemple dit 'de la mère Juive'
- Tu m'aimes mon fils
- Oui mamam
- Sois spontané mon fils
- ... ?
Le fils en question à alors le choix entre
1) Ne pas être spontané, et donc dire à sa mère qu'il ne l'aime pas.
2) Obéîr...Mais on ne peut pas obéïr Et être spontané. C'est antithétique.
A long terme, ce genre de conneries (pièges mentaux) créent des schizophrènes dans les familles dysfonctionelles.
Mais du côté non obscur de la Force, on peut l'utiliser pour ancrer l'idée de sa personne auprès d'une fille qui vous intéresse.
Cette technqiue est tirée du livre d'Alexandre Jardin "Chaque femme est un roman" dont je fais la critique ici
http://www.frenchtouchseduction.com/board/chaque-femme-est-un-roman-alexandre-jardin-vt17809.html
Citation:
Le passage dur "L'openeur" est encore meilleurs. A 18 ans, il se ballade au jardin du Luxembourd avec un pote qui a tout du 'PUA'.
Sa vie sexuelle se porte mieu, mais c'est loin d'être toujours évident. Son pote par contre choppe à tout de bras.
Il finit alors par le supplier de lui livrer son secret. Son camarade, rétif, finit par accepter à une condition.
"Je te laisse 24 h pour réfléchir. Si après ce délai tu acceptes, tu devras faire exactement ce que je te dirai, même si cela te parait ridicule ou impossible. Si tu accepte d'entendre ce petit secret et que tu refuses de l'appliquer, je baiserai toutes les femmes dont tu tomberas amoureux par la suite. A la loyale."
Bon, je ne vais pas vous raconter la suite, mais son pote lui enseigne un bète "Openeur".
L'Opener en question est cependant particulièrement malin et percutant, susceptible de créer une véritable obsession vous concernant (sans rien d'ésotérique). Bref, valant largement un pseudo "Dark Pattern".
Voici pour vois l'Openeur en question
(Ton feutré, souriant et délicat (pied dans la bouche)
"Bonjours, je te trouve très belle, mais je tiens à ce que tu continues à faire comme si je te trouvai quelconque. Excuses moi, mais je suis très timide. Fais comme si je n'existai pas. Merci de m'obeïr! Oui, je dis bien de m'obeïr..."
Les filles abordées finissent immanquablement par revenir vous voir après avoir été très décontenancée par votre demande.
Car les timides n'agissent pas ainsi, et vous ignorer reviendrait à vous obéïr !
"Ficelées de paradoxes, ses proies avaient un mal fous à le négliger. Et tcomme il ne manquait pas de séductions annexe.."
"Parfois, David relançait avec malignité les bénéficiaires de ses manèges, dans les jardisn public ou au Lycée en les remerciant de persister à l'ignorer; ou alors il les informait qu'il ferait dorénavant son possible pour que leur regard ne se croisent plus. Manière de les serrer de près et de massacrer leurs défenses.
Dès qu'elles le revoyaient (car il reparaisait toujours), cet épervier s'appliqait alors à ne surtout pas les regarder, leur donnant ainsi l'impression d'être surveillé tout en leur ôtant la possibilité de s'en indigner
Peut_on se plaindre de harcèlement d'un garçon qui vous évite avec soin ?
Tôt ou tard, à force de s'interoger sur sa conduite et de solliciter son attention, les malheureuses finissaient par entrer en contact avec lui.
EXERCICE:
Essayez le !
Nous avons déja vu deux applications concrètes du Principe de sympathie
Par exemple à travers le Pied dans la bouche (réciprocité et cohérence) (les gens avec lesquels nous sommes adorables ont tendance à rester adorable avec nous) et du Principe de Preuve sociale (si les amis de votre cible vous vois comme une personne adorable, elle aura tendance à vous voir favorablement même si elle ne vous aurai jamais regardé sinon.
Bien sûr, sa contrepartie maléfique est le syndrôme du 'bon copain' (le type gentil et assexué qu'on appelle pour se plaindre de ses malheurs).
Il faut donc toujours se la jouer sympathique ET sexué. Ce qui est plus facile à dire qu'à faire.
Exercice pratique:
Après quelques "tours de chauffe" ou vous vous rendrez adorable, drôle et sympathique avec des gens dont la sympathie vous est acquise -potes, bonnes copines- (ou dont l'opinion n'est pas très importante - boulangère-), vous allez abordez des cibles suceptibles de vous intéresser.
Note:
- 1 Si vous ne savez pas comment l'abordez, percutez là "par hasard" et engagez la conversation en vous excusant !
- 2 N'oubliez pas une chose: soyez sexué. Le but n'est pas de faire rire de vous, mais qu'elle rie AVEC vous.
Comment faire ensuite ?
Vous pouvez vous inspirer du Post suivant.
http://www.frenchtouchseduction.com/board/dans-la-rue-le-compliment-the-compliment-string-vt329.html?highlight=*compliment*
Cependant, je dis bien vous inspirer.
Votre jeu doit toujours s'adapter en fonction de votre feeling, de votre expérience et de votre cible.
Il est impératif de tester construire vos propres 'Joke Lines' et approches 'C§F' au fur et à mesure que vous construirez votre expérience du terrain.
Le Principe d'Autorité
Le plus puissant des automatismes sociaux. Celui qui, "bien appliqué", est susceptible de fonder une religion déclencher une guerre voire un génocide...
Comme ont pu s'en appercevoir toute personne ayant incarné ne serait-ce qu'une parcelle d'autorité vis à vis d'un public, le pouvoir (même usurpé) amplifie l'attention qu'on vous porte.
Chez une minorité croissante avec l'étendue de ce pouvoir sur les esprits, cette attention constitue le meilleurs des aphrodisiaques.
Plus on incarne une autorité, plus on a l'habitude de l'autorité, plus les portes s'ouvrent. Et les cuisses aussi...
C'est d'ailleurs le mode de 'séduction' privilégiée des connards mondains qui se prennent pour des séducteurs (Cf sociologie du Dragueur).
En général, ce principe se combine avec celui de la 'Preuve sociale'. Votre cible est d'autant plus convaincue de votre Autorité que d'autres y adhèrent... ou qu'ils pensent que d'autres y adhèrent (ou chez les 'rebelles' que d'autres les rejettent, mais c'est dans le fond la même chose...)
Citation:
Comment obtenir cette autorité ? Elle s'applique à tout les cadres sociaux ? (relation amicale, amoureuse, professionnelle, etc)
C'est très facile. Gagne quelques millions d'Euros. Habille toi avec goût (ou avec un manque de goût couteux). Passe à la télé. Sois publiquement félicité par le Pape, Sarkosy, Besancenot et Nelson Mandella.
Réalise un film a succès. Ecris un Best Seller. Epouse un ancien manequin international. Fais de l'humanitaire 'grand public'. Apparais toujours en public avec des hommes et des femmes qui te regardent avec respect et admiration.
Et le tour et joué.
Ou alors agis avec le comportement des personnes possèdant ces 'qualités'
* Mettons que tu sois un acteur. De quel façon interpréterais tu le rôle d'un homme puissant, possèdant une autorité naturelle ou acquise.
Quels détails rendrait ton rôle crédible ?
- Tu planterai ton regard dans celui de chacun.
- Tu te tiendrais bien droit. En particulier tu travaillerais ton port de tête.
- Tu occuperai le plus d'espace possible. Sans t'affaler.
- Tes mouvements seront amples. Relax.
- Tu parlerais très distinctement. D'une façon faisant nettement penser que tu n'as pas l'habitude d'être interrompu. Si possible d'uen voix un peu grâve.
- Quand tu parleras, ce que tu diras fera de toi un être hors du commun.
(Pas de vantadises. Plutôt des faits exotiques. "Quand je travaillai dans cette ONG du Dargour...")
* Au contraire, si ton objectif était de passer pour une larve pathétique, tu insisterais sur les points suivants:
- Rompre immédiatement tout contact visuel, et porter invariablement ton regard sur tes chaussures.
- Tortilles toi et fais plein de mouvemetns inutiles. Surtout avec ta tête.
- Evite de parler aux gens.
- Si tu leur parles malgré tout, touche ton crâne, ton nez, tortille tes cheveux.
- Essais d'occuper le moins d'espace possible.
- Essais d'être nerveux.
- Parles d'une voix hésitante, faible, si possible aigue, en t'attendant manifestement à être interrompu.
- Essai d'expliquer des choses ridicules impliquant que tu es d'une certaine façon inférieur à ton interlocuteur.