mercredi 4 juin 2008

Mon expérience avec la méthode Juggler

Par Lorenzo.

La méthode Juggler est plus qu’un simple recueil de technique. C’est une véritable philosophie de vie. Je suis un fervent adepte des conversations amusantes, naturelles et spontanées. Je déteste apprendre par cœur des histoires et des répliques. J’ai pourtant essayé de le faire, en vain.

Depuis le jour où j’ai étudié en détail la méthode Juggler, j’ai compris que pour exprimer ma personnalité et pour séduire, je peux rester intègre. Je me suis perdu dans toutes les méthodes qu’il existe, je ne vous parle pas de la catastrophe qu’elles ont eut sur ma personnalité.

J’ai voulu apprendre à communiquer, à plaire et à charmer ce qui m’a amené à m’intéresser également aux manières d’influencer et de manipuler. C’est après quelques expériences douloureuses que j’ai décidé de changer. Entre être un manipulateur et exprimer le meilleur de moi-même, j’ai fait mon choix, le second. Je suis reparti de zéro, à partir de bases plus saines. J’ai utilisé pendant plusieurs mois exclusivement la méthode Juggler. Elle n’a pas solution à tous les problèmes mais permet de changer et d’apprendre à communiquer de façon sincère et profonde et de s’amuser.

1- Ce que je veux

La méthode Juggler diffère de l’école Mystery et de l’école Real Social Dynamics par la simplicité avec laquelle elle considère les interactions sociales. Communiquer selon la JM ne nécessite pas d’IOI, de passer des shit-tests (ou des tests de congruence), de neg, d’être cocky & funny, de passer par des phases d’Attract, de Comfort et de Séduction. La méthode Juggler, c’est se connecter émotionnellement aux autres personnes en plus de passer un bon moment à échanger.

Un échange, cela signifie donner et recevoir. L’un des points clés de la méthode est de prendre le risque de s’ouvrir, pour mieux recevoir. Quand une femme s’implique peu dans la conversation, j’ai tendance à d’abord répondre à mes questions avant de les lui reformuler. En parlant de mes sentiments, je m’ouvre à elle. Bien souvent, elle me répond en s’ouvrant au moins autant que je l’ai initialement fait. C’est l’une de mes convictions, nous recevons ce que nous donnons.

Mon naturel optimiste me permet d’avoir des échanges positifs. Même si parfois je suis nerveux à l’idée d’aborder certaines femmes, je reste relaxe, je conserve un bodylangage détendu, avec une bonne posture, un contact oculaire avec les autres solide et j’ai tendance à avoir un visage souriant. En fait, c’est ce qu’en théorie je devrais faire. En réalité, j’ai de l’anxiété à l’approche, j’aime me déchainer sur le dancefloor, je souris beaucoup quand je m’amuse et je fais tout pour m’amuser.

Un autre point clé de la méthode Juggler est d’être authentique dans ses approches. C’est là où l’intégrité rentre en jeu. Je vais m’intéresser aux personnes pour ce qu’elles sont. Physiquement & personnellement. J’ai parfois des relations d’un soir, purement physique et je reste honnête dans la démarche. J’ai vu beaucoup de personnes apprécier faussement un caractère de leurs interlocutrices « j’aime bien ton humour » (après 30s de dialogue), « j’apprécie ton côté mature » (à une fille complètement déjantée et immature). Je l’ai fait. De même, de faire semblant de s’amuser ou de s’intéresser aux gens. A partir de ce constat, pour être authentique et honnête, je recherche chez les autres ce que je veux. Quand je veux du sexe, je peux le montrer. Quand je veux faire la connaissance d’une blonde entourée de copines, je peux m’intéresser à ces dernières et par-là mieux cerner l’intéressée. Je ne veux pas être dans une configuration de conflit « désarmer les cockblocks, faire tomber le bitch-shield… ». Faire connaissance avec les gens est loin d’être une guerre. Pourtant il m’est arrivé d’utiliser une terminologie de combat (wingman, cockblock, warpig, désarmer, obstacles…). J’ai décidé des les bannir de mon vocabulaire et ce n’est pas forcément évident.

Les mots et les expressions utilisés illustrent le modèle mental des personnes.

En utilisant la méthode Juggler, je veux donc simplement obtenir un échange, authentique, honnête, positif et amusant, qui peut mener au sexe.

2- De la rencontre au sexe

Wayne définit 3 niveaux d’échange : le premier, l’échange platonique. Le second, l’échange personnel. Le troisième, l’échange sexuel.

L’échange platonique est défini au début de l’approche, lorsque j’aborde une femme. Je ne la connais pas (encore). Elle ne me connait pas (encore). Je peux parler de la pluie et du beau temps (ouverture du passe-temps), commenter un événement qui se déroule (ouverture de situation), anticiper son attention (ouverture Flopsy)…

L’échange personnel est plus profond que le premier. La connexion commence à s’établir à un niveau personnel. Je discute d’elle et de moi. Je peux lui parler de passions, de rêves… ou lui demander de me décrire son professeur le plus horrible de son collège, de me faire sa plus grosse grimace. Je fais sa connaissance. Elle fait ma connaissance.

L’échange sexuel est le plus intime des trois. Je l’adore.

La méthode Juggler modélise les interactions à travers ces trois niveaux. Elle a pour but d’arriver à un échange sexuel en partant d’un échange platonique.

3- La méthode Juggler

La méthode Juggler se divise en six phases distinctes : L’approche, l’échange, le rapport, la récolte des informations personnelles, la déclaration d’intérêt et la concrétisation. Je trouve que l’ordre des phases importe peu, j’ai déjà demandé très rapidement à une femme si elle avait un copain, ou j’ai déjà dit que je trouvais sexy le côté petite fille avec lequel elle réagit quand je la taquine.

a) Approcher

Je pars avec des à priori positifs sur tout le monde, je suis souriant et je m’implique totalement dans l’interaction. Je suis quelqu’un de tactile et de généreux, j’essaie de toucher, d’embrasser et de complimenter tout le monde autour d’elle. Quand j’ai beaucoup d’anxiété à l’approche, je fais un exercice de visualisation. Il consiste à me remémorer une situation que j’ai vécue, dans laquelle j’ai abordé avec succès une jolie femme. En revivant mon expérience, en revoyant la scène, en réécoutant les sons, en ressentant mes sensations du moment, j’arrive à vaincre une partie de mon anxiété. Parfois je n’y arrive pas. J’y vais quand même.

Juggler différencie la séduction de jour (dans la rue, dans un magasin, dans un café) et la séduction de nuit (dans un pub, dans une boite de nuit). Il préconise pour la séduction de jour, une approche de contexte (en utilisant l’environnement), une approche d’anticipation (flopsy) et une approche attentive (en comprenant où est focalisée l’attention de la femme et exprimer ses pensées). Wayne pense qu’aborder des femmes de nuits se fait dans un environnement très social. Il a une astuce qui marche très bien, celle d’initier la conversation dès son arrivé avec un groupe amical et ouvert. J’aime bien le faire, ça me motive beaucoup d’interagir avec des personnes sympathiques. Dans les soirées, bien souvent, j’aborde les gens en me présentant : « Bonsoir, je m’appelle Lorenzo ». « Bonsoir, qui es-tu ? ». « Bonsoir, avec qui es-tu venue ? ». Je fais simple.

Juggler recommande de ne jamais quitter les gens froidement après avoir fait leur connaissance et de plutôt s’excuser pour aller voir des amis. De même, il conseille de prendre des initiatives et d’introduire des personnes à son groupe, même si elles ne sont que fraîchement connues.

b) Echanger

L’équilibre de l’interaction est primordial. Est-ce que vous préférez parler 90% du temps ou parler 50% du temps et écouter 50% du temps ? Pour obtenir un tel résultat, je pose rapidement des questions ouvertes, pour que la femme s’implique dans la conversation.Exemples de questions ouvertes classiques : « Quelle est l’histoire de ton collier ? », « Parle-moi de toi, à quoi ressemble ta vie ? », « Quelle est ta passion ? ».

Deux possibilités s’offrent alors :

· Soit elle s’implique et répond à la question de manière détaillée. J’apprécie son effort (verbalement ou en la touchant par exemple) et je relate une expérience basée sur les émotions similaires à ce qu’elle a exprimée.

· Soit elle s’implique peu en ne répondant pas ou en répondant brièvement à la question, dans quel cas je laisse un vide dans la conversation (vacuum). Pour faire le vide, je fige mon corps et je la regarde fixement. Une pression sociale s’installe et bien souvent la femme sera amenée à donner plus de détails. J’apprécie alors son effort et je relate.

Dans le cas où au contraire, elle ne répond pas du tout, je réponds à ma question de la manière dont je veux qu’elle réponde (en exprimant mes émotions) et je reformule la question.

Je continue cet échange (question ouverte, appréciation de l’effort, relation avec une expérience émotionnelle similaire), ce qui nous amène à nous connecter. D’un JE et TU je passe à un NOUS.

Dans le cas où il n’y a vraiment aucune implication de sa part, j’essaie de voir si la logistique se prête au jeu. Je lui demande avec qui elle est venue. Bien souvent, dans un tel cas, le copain n’est pas loin.

Durant l’échange, j’aime utiliser le froid et le chaud (push & pull). Je la repousse par une phrase « je n’aime pas les femmes qui fument » et je l’attire par une autre phrase « mais pour toi je vais faire une exception ».

J’aime aussi la taquiner.

c) Se connecter

Wayne résume cette phase en un mot : « FUN ». Je suis entièrement d’accord avec lui. Une manière de passer du bon temps avec du monde est de s’amuser réellement. C’est pourquoi quand je sors, j’évite de penser et je me lance dans la soirée.

Durant le rapport, les échanges se font dans les deux sens, pour mieux se connaître mutuellement et se faire confiance. Pour avoir un échange profond et créatif, pour impliquer la femme à ce niveau, je prends le risque de m’ouvrir.

Pour m’amuser, je garde les interactions dans le positif. Si elle commence à me parler de ses problèmes, j’acquiesce et je passe à autre chose. J’aime beaucoup me disqualifier également. La disqualification a pour but de ne pas chercher à plaire à la femme. Le moyen utilisé est simplement d’exprimer et d’assumer son désaccord. « Je déteste les gens qui ne font pas le tri collectif » « Je suis d’accord avec toi, c’est immoral. Mais en fait, je fais parti du problème, il m’arrive de jeter les bouteilles avec le reste des mes poubelles ».

d) Récolter des informations personnelles et logistiques

Le but de cette phase est de s’assurer de la bonne logistique. Pour des relations d’un soir, je peux m’assurer qu’elle est indépendante de ses amies par exemple.

J’ai deux questions clés pour ça : « Avec qui es-tu venue ? » « Comment vous êtes-vous tous connus ? ». Cela évite tout quiproquo avec son copain boxeur.

Il peut être utile de se renseigner sur son moyen de locomotion, sur où elle habite etc.

e) Déclarer son intérêt

Voilà un autre point clé de la méthode Juggler : la déclaration d’intérêt (SOI). Pour passer d’un cadre personnel à un cadre plus intime, j’aime le signaler à la femme que je séduis. Je vois ça comme un contrat entre elle et moi, qui si elle accepte, continuera et s’amplifiera. Pour cela, je lui communique un caractère que je trouve sexy chez elle. « Wow, je viens de réaliser une chose, non seulement tu es sexy mais en plus, tu es quelqu’un avec qui l’on a des conversations intéressantes. »Le mot sexy avec un compliment suffisent simplement à définir mes pensées.

J’adore aussi ajouter de la tension sexuelle dans l’échange, via la pose de barrière. « J’aimerais te faire des bisous doucement, sur tout ton corps mais j’ai vraiment besoin de te mieux te connaître avant ».

Si la femme refuse la déclaration, c’est qu’il y a un mauvais rapport d’établit, une mauvaise logistique ou qu’elle n’est pas intéressée du tout.

Lorsque je ne veux pas aller plus loin dans l’échange, je préfère faire des déclarations d’amitié. . « J’adore ton côté joueuse, tu me rappelles ma cousine. Je sens que nous allons devenir de très bons copains. »

f) Concrétiser

Je peux concrétiser en récupérant son numéro de téléphone : «Hey ! Je t’aime bien, j’aimerais bien te revoir » et je tends mon téléphone, soit en l’embrassant, soit en allant plus loin (je vous laisse imaginer la suite, je ne vous fais pas de dessins, cela risque d’être censurer).

4- Pour résumer

1- Je me présente.
2- Je pose une question ouverte : soit je vacuum. J’apprécie son effort et je relate ; soit j’apprécie son effort et je relate.
3- FUN. Je me disqualifie. Je garde l’interaction dans le positif.
4- Je me renseigne sur les détails logistiques.
5- J’instaure une tension sexuelle. Je déclare mes intentions.
6- Je concrétise.

5- Ce que la méthode Juggler aide à exprimer

A travers la disqualification, l’engagement dans l’interaction, la prise de risque lorsque je m’ouvre aux autres, j’exprime ma forte personnalité. Le regard des autres m’est égal, je donne mon approbation au lieu de chercher celle des autres. Je garde une relation saine via ma déclaration d’intention et le tout, de façon amusante, unique et légendaire. J’apporte ma gaieté, je transmet ma joie de vivre et j’aime quand tout le monde passe un bon moment.

C’est que la méthode Juggler m’a enseigné, à devenir meilleur, à mieux exprimer ma personnalité, à rencontrer de jolies femmes et à me connecter à leur émotion, voire plus. JE + TU = NOUS.

J’ai un réel plaisir à communiquer par ce moyen de communication et non seulement il est efficace mais en plus il est malléable à souhait. C’est-à-dire qu’une fois que je me suis approprié la méthode Juggler, je l’ai adapté à ma personnalité dont elle fait partie intégrante

J’espère que vous aurez tous autant de plaisir à utiliser la méthode Juggler que j’ai eu à vous la décrire.

Ciao,
Lorenzo

http://apprentice.thecharismaticman.com/mon-experience-avec-la-methode-juggler/